La fondatrice de Franck est accusée d’avoir piégé JPMorgan

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JPMorgan accuse la fondatrice de Franck d’avoir modifié des données pour l’amener à acheter la start-up.

Charlie Javice, la fondatrice de Franck est au cœur d’une procédure judiciaire. Son acte de vente de sa start-up Franck souffre d’honnêteté. Le ministère de la Justice a déposé une plainte contre Charlie Javice ce mardi. Il est reproché à l’ex-patronne de la start-up d’aide financière d’avoir trompée JPMorgan dans la procédure d’acquisition. JPMorgan a déboursé 175 millions dollars en 2021 pour acheter la start-up. Cette somme a pu être convenue parce que la banque s’est basée sur les données d’utilisateurs qui lui ont été présentées.

Une ruse qui rattrape

La plainte du ministère public accuse Charlie Javice d’avoir « faussement et considérablement gonflé » le nombre de client de la start-up dans le but d’inciter JPMorgan Chase à investir et à racheter la société.

Pour information, la start-up propose de simplifier les procédures d’accès à l’aide financière pour les étudiants. Créée en 2016, l’entreprise a intéressé JPMorgan Chase. Pour vanter les mérites de future structure à vendre, Charlie Javice avait avancé que sa société comptait 4.25 millions d’utilisateurs. Au final, seulement 300 000 comptes étaient réels.

C’est en début d’année 2023 que JPMorgan Chase a fermé Farnck pour soumettre l’entreprise à un contrôle. Cet acte a révélé de nombreuses fraudes exposées dans l’accusation. JPMorgan Chase accuse Javice d’avoir engagé un expert pour gonfler la base de données des utilisateurs de Franck en ajoutant 4,25 millions de comptes. La plainte précise également que Javice a acheté 4,5 millions de données réelles d’étudiants dans le but de compléter la base, une fois que la transaction serait achevée. Face à tout cela, Javice n’est pas d’accord et crie à une manière de nuire à sa réputation.

Le discours de la justice est pourtant clair. « Comme il est allégué, Javice s’est livrée à un stratagème effronté pour escroquer JPMC dans le cadre d’une opération d’acquisition de 175 millions de dollars », déclare le procureur Damian Williams dans un communiqué. « Elle a menti directement à JPMC et a fabriqué des données pour étayer ces mensonges, tout cela pour gagner plus de 45 millions de dollars grâce à la vente de son entreprise. »

Les risques pour Javice

Dans cette affaire, Javice a déjà été arrêtée le lundi dernier. Elle est ressortie le lendemain après avoir payé une caution de 2 millions de dollars. Le processus n’est cependant pas encore terminé. L’accusé devra se présenter bientôt au tribunal. Les procureurs fédéraux ont de nombreux chefs d’accusation contre Javice.

Il y a par exemple un chef d’accusation de complot en vue de commettre une fraude bancaire et télégraphique. Un autre chef d’accusation parle de fraude télégraphique affectant une institution financière puis un autre fait mention de fraude bancaire. Pour ces trois chefs d’accusation, la peine maximale est fixée à 30 ans de prison.

En dehors de cela, un autre chef d’accusation parle de fraude en matière de valeurs mobilières. Ce chef d’accusation a une peine maximale de 20 ans.

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