La nouvelle politique de Twitter permettra aux annonceurs de promouvoir les produits à base de cannabis, avec plus de liberté que sur la plateforme. Les annonceurs devront tout de même respecter certaines directives.
Twitter veut ouvrir davantage l’espace consacré aux discussions portant sur le cannabis
Twitter a annoncé qu’il autorisera désormais les publicités pour le cannabis sur sa plateforme, contrairement à d’autres grandes plateformes de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et TikTok. La nouvelle politique permettra aux annonceurs de promouvoir des produits liés au cannabis, y compris le CBD et le THC, ainsi que des services et contenus informatifs.
« Aujourd’hui, dans certains États américains, nous avons pris des mesures pour assouplir notre politique de publicité sur le cannabis afin de créer davantage d’opportunités pour un marketing responsable du cannabis – le plus grand pas en avant de toute plateforme de médias sociaux », a indiqué l’entreprise.
Cependant, les annonceurs devront être approuvés au préalable par Twitter et respecter certaines directives. Ils ne pourront cibler que les utilisateurs dans les endroits où la promotion des produits liés au cannabis est autorisée, ne pourront pas cibler les utilisateurs de moins de 21 ans et ne pourront pas faire des allégations de santé ou de consommation de cannabis. Les publicités ne pourront également pas représenter la consommation de cannabis.
Twitter est convaincu des gains potentiels des publicités pour le cannabis sur sa plateforme, avec des données internes montrant que les tweets sur le cannabis ont un impact plus important que des sujets tels que les animaux de compagnie et la cuisine, ainsi que des industries telles que le café et l’alcool.
En comparaison, les plateformes appartenant à Meta autorisent la promotion de produits à base de chanvre avec certaines restrictions géographiques et de contenu, mais ne permettent pas la promotion de produits à base de THC ou de CBD. TikTok a également des règles strictes autour des drogues et refuse même d’autoriser les messages d’intérêt public de l’État de New York après la légalisation du cannabis pour les adultes.