Le Zimbabwe autorise pour la première fois l’utilisation du chanvre dans les médicaments

Spread the love

Les produits de cannabidiol (CBD) à base de chanvre seront autorisés en tant que médicaments complémentaires.

Le ministère des Finances estime que le cannabis peut générer 1,25 milliard de dollars par an

L’Autorité de contrôle des médicaments du Zimbabwe a récemment partagé une note d’information intitulée ‘Approbation des produits de cannabidiol (CBD) à base de chanvre comme médicaments complémentaires’. Dans la lettre, l’Autorité invite tous les producteurs, fabricants, importateurs, exportateurs et pharmaciens de détail agréés de cannabis et de chanvre à demander l’autorisation de vendre ces produits. 

En effet, le Zimbabwe autorise officiellement pour la première fois la vente de produits à base de chanvre dans le cadre de médicaments complémentaires administrés aux patients. Ainsi, les personnes intéressées sont donc appelées à fournir des échantillons de produits et d’autoriser les agents de contrôle des médicaments à inspecter les sites de production. 

Alors que le pays se détourne progressivement de sa principale culture de rente qu’est le tabac, à travers cette approbation des produits CBD, le Zimbabwe aspire accroître les revenus tirés du cannabis. Il faut noter que le ministre des Finances, Mthuli Ncube, estime que le cannabis à des fins médicinales présente un « immense potentiel » pour générer des recettes d’exportation et des recettes fiscales, rapporte Bloomberg.

Alors, il devrait permettre de stimuler une industrie capable de générer jusqu’à 1,25 milliard de dollars par an en termes de revenus, d’après le Trésor public.

Au niveau de la santé, les recherches scientifiques et médicales ont montré qu’il possède la capacité de réduire la douleur physique et peut également être efficace pour aider à soulager la détresse neurologique.

Pour la sécurité sanitaire, l’Autorité de contrôle des médicaments du Zimbabwe a indiqué dans sa lettre que « les vendeurs de cannabis non agréés seront poursuivis pour avoir vendu des médicaments non approuvés ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *