Loi européenne sur l’IA en danger de retard

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La loi européenne sur l’IA, qui vise à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’UE, est en danger de retard, car les législateurs européens ne parviennent pas à s’entendre sur la manière de réglementer les modèles de fondation.

L’UE retarde la loi sur l’IA

L’Espagne, qui dirige actuellement l’UE, fait pression pour un contrôle plus régulier des vulnérabilités et la création d’un système de réglementation à plusieurs niveaux en fonction du nombre d’utilisateurs d’un modèle.

Les législateurs européens ont eu trois trilogues (une discussion tripartite entre le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne) autour de la loi sur l’IA, et un quatrième devrait avoir lieu cette semaine.

Une autre réunion est prévue pour décembre, si aucune des parties n’est d’accord sur quoi que ce soit ce mois-ci. Cela a suscité des inquiétudes quant au fait que toute décision sur la loi pourrait être reportée à l’année prochaine. Les législateurs européens espéraient adopter la loi sur l’IA avant la fin de l’année.

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L’un des projets de loi de l’UE sur l’IA propose que les développeurs de modèles de base soient tenus d’évaluer les risques potentiels, de soumettre les modèles à des tests tout au long du processus de développement et après leur mise sur le marché, d’examiner les biais dans les données de formation, de valider les données et de publier des documents techniques avant leur publication.

Certaines sociétés open source ont appelé l’UE à prendre en compte les petites entreprises dans les discussions. Ils affirment que certains développeurs peuvent avoir du mal à se conformer aux règles. Il devrait donc y avoir une distinction entre les modèles de fondations à but lucratif et les amateurs et chercheurs.

De nombreux responsables gouvernementaux – y compris aux États-Unis – ont cité la loi européenne sur l’IA comme un exemple potentiel à suivre dans l’élaboration de réglementations autour de l’IA générative. Mais même si l’UE a été l’une des premières régions à débattre d’un projet de loi, elle a progressé plus lentement que certains autres acteurs internationaux, comme la Chine, qui a adopté ses règles en août de cette année.

Les points clés:

  • Les législateurs européens ne parviennent pas à s’entendre sur la manière de réglementer les modèles de fondation, ce qui pourrait retarder la loi sur l’IA.
  • L’Espagne fait pression pour un contrôle plus régulier des vulnérabilités et un système de réglementation à plusieurs niveaux.
  • Une réunion de trilogue est prévue cette semaine, mais une autre est prévue pour décembre si aucune avancée n’est faite.
  • Certaines sociétés open source ont appelé l’UE à prendre en compte les petites entreprises.
  • La loi européenne sur l’IA est considérée comme un exemple potentiel à suivre par d’autres pays, mais elle progresse plus lentement que certains autres acteurs internationaux.

Source : The Verge

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