Afrique – Santé : des premiers cas du virus de Marburg détectés au Ghana

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Il s’agirait d’une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola. Les autorités sanitaires du Ghana ont annoncé les premiers cas enregistrés ce dimanche.

« C’est la première fois que le Ghana confirme (la présence) du virus de Marburg », Dr Patrick Kuma-Aboagye

Ce dimanche 17 juillet, les autorités sanitaires ghanéennes ont informé des premiers cas du virus de Marburg sur le territoire national. Le 8 juillet, des prélèvements sanguins ont été effectués sur deux personnes dans la région d’Ashanti (sud) et les résultats suggéraient le virus de Marburg. Plus tard, les échantillons avaient été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar (IDP) pour confirmation, affirment le Service de santé ghanéen (GHS).

« Les tests supplémentaires effectués à l’IDP, au Sénégal, ont corroboré les résultats », a indiqué dimanche le Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur-général du GHS, dans un communiqué. « C’est la première fois que le Ghana confirme (la présence) du virus de Marburg », a-t-il précisé.

Selon les autorités ghanéennes, ils sont au nombre de 98 personnes identifiées comme cas contact actuellement en quarantaine. Pour l’instant, aucun autre cas de Marburg n’a été détecté, disent-ils. 

D’après, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. En septembre 2021, l’OMS avait déclaré la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, 42 jours après l’identification d’un cas unique en Guinée. Les taux de létalité ont varié de 24% à 88% lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas.

Bien qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie (Africanews).

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