Chaque entreprise et sa mère semblent proposer des PC de jeu portables ces jours-ci, et Lenovo est à côté de la plaque. La société a annoncé le Legion Go, son premier ordinateur de poche de jeu fonctionnant sous Windows, qui sera disponible à l’achat en octobre. Il possède un écran QHD Plus de 8,8 pouces, un processeur AMD Ryzen Z1 Extreme et une batterie de 49,2 Wh (qui est plus grande que celles du ROG Ally et du Steam Deck). Oh, et les contrôleurs se détachent, ce qui est bien.
Alors que le Steam Deck de Valve a tendance à être le premier produit qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de cette catégorie, le Legion Go ressemble plus à un croisement entre la Nintendo Switch et le ROG Ally d’Asus. D’une part, avec des modèles à partir de 699 $, l’Ally est clairement ce que Lenovo essaie d’égaler en termes de prix. Mais il fonctionne également, comme l’Ally, sous Windows à l’ancienne et dispose de davantage de commandes (un pavé tactile, principalement) adaptées au fonctionnement de ce système.
Avec les contrôleurs connectés, le Legion Go pèse environ un demi-livre de plus que le ROG Ally (et un peu plus lourd que le Steam Deck). C’est une différence notable lorsque vous prenez l’appareil en main ; ça semble plus lourd. Cela n’a pas particulièrement eu d’impact sur mon expérience de jeu puisque j’utilise largement l’appareil avec la béquille qui le soutenait.
Néanmoins, je sais que certains clients potentiels seront mécontents, en particulier ceux qui achètent un ordinateur de poche pour des déplacements fréquents. Le boîtier semble définitivement plus volumineux que celui dans lequel je transporte mon Switch.
L’avantage présumé de cet encombrement supplémentaire est la durée de vie de la batterie. Asus était très concentré sur la réduction de la taille et du poids de l’Ally, et sa batterie est donc plus petite que celle du Go. J’imagine que beaucoup de gens pourraient trouver que sacrifier une certaine portabilité pour une longévité supplémentaire est un échange très raisonnable (surtout compte tenu du mécontentement de nombreuses critiques quant à la durée de vie de la batterie de l’Ally).
Malheureusement, les représentants de Lenovo ne nous ont pas donné d’estimation de la durée de vie de la batterie lors de la démonstration, affirmant qu’ils n’avaient pas eu suffisamment de temps pour le testeur, mais m’ont assuré qu’ ils en auraient une avant le lancement en octobre. Je veux dire, bien sûr. D’accord.
En termes d’autres spécifications, l’écran a une résolution de 2 560 x 1 600 et un taux de rafraîchissement de 144 Hz. À l’intérieur, vous obtenez 16 Go de RAM LPDDR5X et jusqu’à 1 To de stockage. Les ports incluent une prise combo audio 3,5 mm, un USB-Type C (USB 4.0, DisplayPort 1.4, Power Delivery 3.0) et un lecteur microSD, ainsi qu’un USB Type-C supplémentaire (mêmes spécifications qu’auparavant) en bas.
Il y avait des empreintes numériques sur les unités de démonstration au moment où j’ai pu les essayer. Je n’ai pu essayer que quelques jeux chargés. PowerWash Simulator, Quake II , Evil West et A Short Hike faisaient partie de la sélection de titres. Ils fonctionnaient à 15 W par défaut, ce qui, m’a-t-on dit, était « probablement » la manière dont l’appareil serait expédié. Lenovo a souligné dans la zone de démonstration que la Légion avec laquelle nous jouions n’était pas dans sa forme définitive et que beaucoup de choses, notamment le lanceur de Lenovo, qui n’a pas vraiment fonctionné lors de ma démo, et sa superposition dans le jeu, qui n’est pas encore opérationnel – serait bouclé avant sa sortie (qui, pour rappel, est censée avoir lieu dans moins de deux mois).
L’expérience de jeu que j’ai eu était bonne pour la plupart, même si j’ai entendu dire que d’autres critiques avaient du mal à faire fonctionner tous les titres. Remove les côtés s’est fait sans effort une fois que je l’ai fait plusieurs fois, et l’écran de 8,8 pouces semblait nettement plus grand que celui de 7 pouces du Switch. Les contrôleurs s’intègrent parfaitement dans le petit support fourni avec le modèle et vous avez vraiment l’impression d’utiliser un joystick. Je le prendrais certainement plutôt qu’un joy-con (et les boutons sont plus confortables à appuyer).
Les commandes étaient toutes réactives tout au long des différents titres que j’ai essayés, et le gameplay lui-même était fluide, sans blocages ni bruit excessif du ventilateur. Cependant, j’ai rencontré un gros problème : la plupart des jeux que j’ai essayés ne semblaient pas savoir qu’ils fonctionnaient sur un ordinateur de poche. À plusieurs moments de plusieurs jeux, on m’a dit d’appuyer sur « Échap », ce qui est une touche que la Légion Go ne possède pas. Un représentant de Lenovo, après quelques bricolages, a déterminé que ce que je devais appuyer était B. Un jeu n’arrêtait pas de me dire d’appuyer sur B0 – je suppose qu’il s’agit d’une sorte de touche du manette ? – dont j’ai finalement compris qu’il s’agissait d’un A sur Legion Go.
Inutile de dire que c’est un gros problème. Les jeux ne devraient pas dire aux gens d’appuyer sur les mauvaises touches pour des choses (ou d’appuyer sur des touches que leur appareil ne possède même pas). C’est génial que cet ordinateur de poche peut vous permettre de jouer à des titres de souris et de clavier (je veux dire, c’est un peu le mais de ces choses Windows), mais je ne vois pas comment cet appareil pourrait être viable à vendre s’il ne mappe pas cette fonctionnalité à la manette de jeu. boutons correctement. Vous pouvez, bien sûr, simplement brancher une souris et un clavier pour résoudre certains de ces problèmes, mais si vous vous voyez le faire trop souvent,
Cela nous amène à ce qui est actuellement ma plus grande question ouverte sur le Legion Go, qui est la même préoccupation que j’avais à proposer du ROG Ally avant son lancement : Windows. Sera-t-il facile et intuitif de naviguer avec ces commandes ?
C’est difficile à savoir après ma brève période de pratique. Mais il convient de noter que cet appareil n’exécute pas une version de Windows avec un système de gestes spéciaux optimisés pour un appareil de jeu portable ; il exécute l’ancien système d’exploitation habituel.
Il n’y a pas non plus de « mode bureau » pour les commandes comme l’Ally ; Je suppose que vous êtes simplement censé naviguer dans l’interface Windows à l’ancienne avec le pavé tactile ou l’écran tactile de la Légion. Je n’ai pas eu de problème à faire cela pendant ma démo, mais cela m’a vu un peu inutile de naviguer sur un tout petit trackpad alors qu’il y avait des joysticks parfaitement fonctionnels disponibles (et j’ai aussi de jolis petits doigts).
Il s’agit d’un obstacle que pratiquement toutes les machines Windows de cette catégorie doivent surmonter. « Le plus gros problème avec les concurrents de Steam Deck est qu’ils exécutent Windows », a écrit mon collègue de Verge , Sean Hollister, dans un article récent sur l’ Ayaneo Kun , un appareil similaire mais beaucoup plus cher. « C’est un peu contre-intuitif (Windows n’est-il pas là où se trouvent les jeux ?), mais Windows n’est vraiment pas optimisé pour un PC de jeu portable, trackpads ou non. »
Même si vous travaillez main dans la main avec Microsoft, c’est un exploit difficile à réaliser. Le concurrent de Lenovo, Asus, par exemple, a travaillé en étroite collaboration avec Microsoft tout au long du développement du ROG Ally pour adapter l’interface utilisateur de Windows au format plus petit et créer des contrôles distincts pour une utilisation sur ordinateur de bureau. Malgré tout cela, les commandes Ally ont toujours affiché quelques problèmes de sensibilité, de précision et de liaisons, et nous avons rencontré une longue liste de situations lors de notre processus de test initial dans lesquelles les boutons ne faisaient pas tout à fait ce qu’ ils étaient censés faire.
Lenovo, en revanche, m’a dit que Microsoft n’était pas impliqué de manière significative dans le développement de Legion Go. Je ne peux donc qu’imaginer que nous constaterons également des problèmes au lancement ici.
Je pense qu’une grande partie des perspectives de cet appareil dépendra de la capacité de Lenovo à faire en sorte que son gadget fonctionne correctement avec Windows (et à maîtriser son lanceur, qui est encore largement inconnu). Je suis sûr que ce n’est pas une tâche facile, et je n’envie pas les ingénieurs qui doivent le faire – mais comme nous l’avons informé de l’Ally il y a quelques mois à peine, ce degré de compatibilité peut absolument faire ou défaire une expérience de jeu.
Titre : Lenovo dévoile son premier PC de jeu portable, le Legion Go : Un concurrent pour le Steam Deck et l’Asus ROG Ally
Présentation :
Le marché des PC de jeu portables est en plein essor, et Lenovo ne veut pas être en reste. La société a récemment annoncé son tout premier ordinateur de jeu portable sous Windows, le Legion Go, qui sera disponible à l’achat en octobre. Avec un écran QHD Plus de 8,8 pouces, un processeur AMD Ryzen Z1 Extreme, et une batterie de 49,2 Wh (plus grande que celles du ROG Ally d’Asus et du Steam Deck de Valve), le Legion Go promet d ‘offrir une expérience de jeu portable de qualité. De plus, ses contrôleurs sont détachables, ce qui ajoute à sa polyvalence.
Le Legion Go vs. la concurrence :
Bien que le Steam Deck de Valve soit souvent le premier nom qui vient à l’esprit lorsqu’il s’agit de PC de jeu portables, le Legion Go de Lenovo semble être un croisement entre la Nintendo Switch et l’Asus ROG Ally. Avec des modèles à partir de 699 $, Lenovo vise clairement à rivaliser en termes de prix avec l’Ally. Cependant, il fonctionne sous Windows et offre plus de commandes, ce qui le distingue de la Switch.
Portabilité vs. Autonomie de la batterie :
Le Legion Go est légèrement plus lourd que le ROG Ally et le Steam Deck, ce qui peut être un inconvénient pour ceux qui recherchent une portabilité maximale. Cependant, ce léger encombrement supplémentaire est justifiée par une batterie plus grande, ce qui pourrait améliorer la durée de vie de la batterie, un problème courant avec les PC de jeu portables. Malheureusement, Lenovo n’a pas encore fourni d’estimation de la durée de vie de la batterie, mais cela devrait être révélé avant le lancement en octobre.
Spécifications clés :
Le Legion Go est équipé d’un écran de résolution 2 560 x 1 600 avec un taux de rafraîchissement de 144 Hz. Il dispose de 16 Go de RAM LPDDR5X et jusqu’à 1 To de stockage. En ce qui concerne les ports, il offre une prise combo audio 3,5 mm, un USB-Type C (USB 4.0, DisplayPort 1.4, Power Delivery 3.0), un lecteur microSD, et un autre port USB Type-C avec les mêmes spécifications en bas.
L’expérience de jeu :
Les contrôleurs du Legion Go s’intègrent parfaitement et offrent une expérience de jeu fluide. Cependant, il y a eu des problèmes avec la correspondance des touches dans certains jeux, ce qui pourrait être un obstacle majeur pour les joueurs. Il est crucial que ces appareils Windows soient optimisés pour les contrôles de jeu, un défi que Lenovo doit relever.
Le défi de Windows :
L’un des principaux défis pour le Legion Go, tout comme pour d’autres PC de jeu portables sous Windows, est l’expérience utilisateur. Windows n’est pas optimisé pour les appareils de jeu portables, ce qui peut rendre la navigation et l’utilisation des commandes délicates. Lenovo n’a pas travaillé en étroite collaboration avec Microsoft pour adapter l’interface utilisateur de Windows à ce format, ce qui soulève des questions quant à la convivialité du système.
Conclusion :
Le Legion Go de Lenovo promet d’être un concurrent sérieux sur le marché des PC de jeu portables. Avec ses spécifications solides et ses contrôleurs détachables, il a le potentiel pour offrir une expérience de jeu portable de qualité. Cependant, le défi de faire fonctionner Windows de manière fluide sur cet appareil reste à relever. La clé de son succès réside dans la capacité de Lenovo à résoudre les problèmes de correspondance des touches et à offrir une expérience utilisateur optimisée pour les jeux. Les joueurs attendront son lancement en octobre pour voir s’il peut rivaliser avec le Steam Deck et l’Asus ROG Ally sur le marché en plein essor des PC de jeu portables.