Elon Musk contraint de maintenir sa ‘surveillance Twitter’ suite au rejet de sa demande par la cour

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Malgré ses efforts, Elon Musk doit continuer à faire approuver certains de ses tweets liés à Tesla par un avocat. Cela fait suite au rejet de sa demande par un tribunal fédéral de modifier son accord de 2018 avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Le milliardaire s’était résigné à cette condition dans le cadre d’un décret de consentement qui exige que ses tweets soient approuvés par un avocat avant publication.

Une surveillance constante sur Twitter

Vu la fréquence et le volume des tweets de Musk, et le fait qu’il soit maintenant propriétaire de Twitter, il reste à voir si Musk respecte l’ordre de faire vérifier ses tweets par son ‘surveillant Twitter’. Sa prétention selon laquelle la SEC exploitait le décret de consentement « pour mener des enquêtes de mauvaise foi et de harcèlement sur son discours protégé » a été jugée sans fondement par le tribunal, selon un arrêt rendu aujourd’hui.

Sous- Trois tweets à l’origine de l’enquête de la SEC

Le tribunal note que la SEC n’a enquêté que sur trois de ses tweets : le fameux tweet « financement assuré » de 2018 qui a ensuite conduit au décret de consentement, une amende de 40 millions de dollars, et Musk perdant la présidence de Tesla. Deux autres tweets contenaient des informations trompeuses sur la production de véhicules de Tesla et une proposition de vente de 10% de ses actions Tesla.

 L’origine de l’affaire

Tout a commencé avec un tweet le 7 août 2018, où Musk affirmait avoir les fonds pour privatiser Tesla à 420 dollars l’action. La SEC a immédiatement lancé une enquête, concluant que, bien qu’il ait eu quelques réunions avec le fonds souverain de l’Arabie Saoudite, Musk « n’avait jamais discuté d’une transaction de privatisation à 420 dollars l’action avec aucune source de financement potentiel »

 L’insaisissable ‘surveillant Twitter’

Depuis son accord avec la SEC, Musk a tenté de se libérer du décret de consentement qui exige qu’un avocat examine les tweets qui pourraient avoir un impact significatif sur Tesla avant de les publier. Si ce ‘surveillant Twitter’ existe vraiment, personne ne s’est encore manifesté pour revendiquer le poste. Tesla a refusé d’identifier la personne. Et Dana Hull de Bloomberg, qui enquête depuis des années sur le ‘surveillant Twitter’, n’a pas encore trouvé de nom.

La décision de la cour

La cour n’a pas été convaincue par les arguments de Musk selon lesquels il devrait être autorisé à tweeter sans être entravé par le décret de consentement. « Si Musk souhaitait conserver son droit de tweeter sans même une surveillance interne limitée concernant certains sujets liés à Tesla, il avait ‘le droit

de plaider et de se défendre contre les accusations de la SEC’ ou de négocier un accord différent – mais il a choisi de ne pas le faire », a écrit la cour d’appel. « Ayant fait ce choix, il ne peut pas utiliser la règle 60 pour rouvrir un jugement final simplement parce qu’il a maintenant changé d’avis. »

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