Twitter : Un juge ordonne les employés licenciés d’abandonner leur action collective en matière d’indemnités de licenciement

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Les anciens employés de l’entreprise qui ont été licenciés accusent la société de ne pas respecter ses promesses relatives à leurs indemnités de licenciement.

Le juge James Donato s’exprime à propos des accusations des anciens employés de Twitter

Depuis que l’arrivée de Elon Musk à la tête de Twitter, l’entreprise a subi d’énormes changements. Une moitié du personnel a été limogée en novembre et plusieurs autres employés de l’entreprise ont été licenciés progressivement. A l’époque, un groupe d’ex-employés de Twitter a intenté un procès collectif, accusant Twitter de ne pas avoir donné un préavis suffisant avant leur licenciement.

Ceci constitue une violation de la loi WARN (Worker Adjustment and Retraining Notification), qui oblige les employeurs à donner un préavis de 60 jours en cas de licenciement dans l’ensemble de l’entreprise. De plus, ces anciens employés ont indiqué qu’ils n’avaient pas reçu l’intégralité de l’indemnité de départ promise par Twitter. 

De plus, pour rappel, le PDG de Twitter, Elon Musk, avait initialement promis trois mois d’indemnités de licenciement lorsqu’il a pris possession de l’entreprise. Ce qu’il semble n’avoir pas respecté. 

A propos du procès intenté par les anciens employés, le juge James Donato, de l’US District Judge s’est prononcé en invitant ces anciens employés licenciés de Twitter d’abandonner leur action collective contre la société (Bloomberg et Reuters). En effet, il suggère plutôt à ces personnes de faire valoir leurs arguments dans le cadre d’un arbitrage privé, en invoquant le contrat de travail qu’ils ont signé avec Twitter.

Une sortie à laquelle Shannon Liss-Riordan, l’avocate représentant les employés de Twitter, n’a pas manqué de réagir sur Twitter. « Nous avons anticipé cette décision et c’est pourquoi nous avons déjà déposé 500 demandes d’arbitrage individuelles. Ce n’est pas une victoire pour @elonmusk. Twitter doit encore répondre aux réclamations devant les tribunaux, en plus des batailles d’arbitrage », a-t-elle écrit.

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