Micron, SK Hynix et Samsung aurait volontairement fait flamber le prix des puces mémoires des smartphones

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Aux Etats-Unis, une class action vise actuellement trois géants de la technologie : SK Hynix, Micron et Samsung. En effet, les trois firmes qui contrôlent le marché des puces mémoires DRAM se seraient entendues entre 2016 et 2017 pour manipuler le prix des puces. Une augmentation de 130% aurait été imposée sur la période. Cette manipulation aurait été faite dans le but d’élever le chiffre d’affaires des trois entreprises. Ce n’est pas la première fois que ces trois acteurs sont visés par une plainte.

Une mesure collective conduite par le cabinet d’avocats Hagens Berman aux Etats-Unis vise Micron, SK Hynix et Samsung. Selon le cabinet qui se présente comme le représentant des consommateurs lésés, « les trois acteurs qui contrôlent 100% du marché des puces mémoires DRAM pour smartphone, se sont entendus entre 2016 et 2017 pour manipuler les prix ». Ce qui aurait entrainé une hausse des prix des puces à hauteur de 130% et grimpement impressionnant du chiffre d’affaires des trois firmes. Notons que le marché des puces DRAM a connu son essor dans les années 2000 avant que les trois acteurs précités n’imposent leur domination absolue.

Une entente sur les prix ? Une plainte accuse les trois fabricants de puces DRAM

Les puces DRAM sont incontournables dans la fabrication de plusieurs appareils technologiques comme les smartphones mais aussi de certaines tablettes et ordinateurs. SK Hynix et Samsung ont signé plusieurs accords qui les empêchent de se poursuivre en justice sur des litiges autours de leurs brevets. Notons que la concurrence sur le marché des puces mémoires se remarque beaucoup plus entre Micron (23%) et Samsung (42, 1%).

Selon la plainte collective, l’augmentation de prix a lésé les fabricants mais aussi les consommateurs américains. Les fabricants affirment que c’est un stratagème qui empêche la libre concurrence. Les consommateurs ont quant à eux été obligé de payer plus cher pour leurs appareils ou de faire des choix qu’ils n’auraient pas eu à faire s’il n’y avait pas de distorsion de la concurrence.

Ce n’est pas la première plainte du cabinet d’avocats Hagens Berman contre les trois acteurs du marché des puces mémoires. En effet, en 2006, une plainte qui a abouti à un règlement à l’amiable pour une somme de 345 millions de dollars avait été déposée avant qu’une autre ne soit déboutée en 2018. Les trois entreprises visées refusent de faire le moindre commentaire pour l’heure.

Néanmoins, un responsable industriel qui a préféré garder l’anonymat a déclaré qu’« Il semble que c’est aller trop loin que de dire que les trois fabricants de puces ont artificiellement fait grimper le prix des puces DRAM. Les prix des puces DRAM ont suivi une tendance à la baisse au cours des deux dernières années. »

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