Le comédien Lewis Black a intenté une poursuite contre Pandora

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Lewis Black poursuit Pandora, une plateforme de streaming audio appartenant à SiriusXM pour 10 millions de dollars. Comme motif, le comédien avance une violation de droits d’auteurs par la société qui a enregistré quelques-unes de ses performances sans obtenir au préalable les droits à propos de son travail écrit.

Les accusations du comédien sont-elles vraiment fondées ?

Dernièrement, une lutte a été menée entre les comédiens, les streamers et les organisations de droits d’exécution. Ils ont travaillé pour normaliser le droit d’auteur des mots parlés en ce moment où le numérique représente un monde à part entière. Cette poursuite de Lewis Black n’est pas la première intentée contre Pandora. Plusieurs autres comédiens l’ont fait aussi et il faut notifier que ces poursuites visent à obtenir un arriéré de rémunération évalué à des millions de dollars.

Les artistes qui attaquent Pandora souhaitent également à travers leurs combats, plaider afin que la façon dont les droits d’auteurs des comédiens fonctionne puissent changer à l’avenir. Ainsi, si ces comédiens gagnent leurs batailles, cela pourrait avoir un impact de taille sur différentes plateformes de streaming comme Pandora, Spotify etc. La poursuite de Lewis Black est basée sur l’idée selon laquelle les albums de comédie tout comme ceux de la musique ont deux divers droits d’auteur que les streamers doivent nécessairement payer. Il s’agit des droits de l’enregistrement et de ceux qui concernent la publication de l’œuvre écrite.

Dans cette affaire, Lewis Black se fait représenter par une nouvelle organisation de droits d’exécution, Spoken Giants. Dans un communiqué, jim King, le PDG de cette société a expliqué au grand public que la communauté comédienne est fermement convaincue que son travail écrit a de l’importance. Il poursuit en disant que sans le travail écrit, il n’y aurait ni d’enregistrements, ni de performances en direct. Il serait donc capital que les plateformes de streaming puissent collaborer avec les comédiens et accepter de leur accorder leurs redevances.

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